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Les contes du Plateau haut


de Laurent Dubreuil (textes) et Jean-Xavier Renaud (images).
27 x 19 cm, 80 pages,
300 exemplaires,
avec le soutien de l’université de Cornell (Ithaca, États-Unis).
Editions les murmurations, 2024.

Le Plateau haut est une région imaginaire dans la « France périphérique » du vingt-et-unième siècle, où un oncle d’Amérique transporte chaque soir son neveu et sa nièce, 8 et 11 ans respectivement. Sur le Plateau se trouvent des tas de ronds-points, un savant fou, des élus incapables, une vieille dame sorcière les week-ends, des gendarmes nuls, un château délabré, des enfants sages, des bébés moches et des cantonniers rêveurs.
Uniques en leur genre, ces contes pour enfants pour adultes, d’abord nés dans le creux d’une récente pandémie, ont été inspirés à Laurent Dubreuil par les tableaux et les dessins de Jean-Xavier Renaud.



Chant de fleurs / Fleurs du Chant


de frère Olivier-Thomas Venard et sœur Marie-Reine Fournier, pour le programme de recherche de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, La Bible En Ses Traditions.
21 x 14 cm, 16 pages (Chant de fleurs) et 64 pages (Fleurs du Chant),
111 exemplaires, autant que de plantes citées dans la Bible,
en coédition avec le Délirium (Avignon) et la galerie Hus (Paris).
Editions les murmurations, 2024.

Le Cantique des cantiques est le grand poème d’amour au cœur du pays de la Bible.
Voici la première traduction en français moderne de sa version latine élaborée à partir des textes hébreux et grecs par saint Jérôme « le prince des traducteurs », à Bethléem, au IVe siècle. Il était temps que le lecteur pût y accéder, car c’est elle qui a nourri d’innombrables chefs-d’œuvre visuels ou musicaux au fil de l’histoire de l’art.
Fidèle à l’exemple de ses devanciers antiques, depuis Jérusalem cette fois, le traducteur ne cherche pas ici à élucider le sens du texte sacré,
au risque de l’appauvrir. Il joue le français sur toute sa gamme, pour rendre en langue contemporaine les ambiguïtés, les bizarreries et les énigmes de l’amour qui se chante dans ce Cantique, à la fois intime
et communautaire, érotique et mystique — aussi humain que divin.

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Du limon, le Créateur sollicite l’herbe verte et tout végétal donnant
son fruit portant semence, aux premières pages de la Genèse ; vers la fin de l’Évangile, le Rédempteur ressuscité est pris pour un jardinier :
le Dieu des Écritures est entouré de plantes. D’Éden en déserts,
de marais en vergers, de steppes en forêts, de pâtis en paradis, l’homme et la femme bibliques se font donc botanistes.
Sur la grosse centaine d’espèces plantées dans le Livre, presque un quart pousse dans les pages du Cantique des Cantiques, ce « chant des chants » ou « chant par excellence », celui de l’intime Alliance entre l’homme et la femme et l’humain et le divin. Par lui doit commencer l’édition botanique de la Bible.




crédits photo: Camille Leherpeur

Mes Chair.es


d’Emmanuelle Becquemin.
21 x 10 cm, 12 pages,
400 exemplaires,
avec le soutien de l’association L’Envers des pentes.
Editions les murmurations, 2024.

Mes Chair.es est une lettre-fiction d’Emmanuelle Becquemin, écrite au refuge de Vallonpierre dans le massif des Écrins. L’artiste relate une rencontre insolite. Celle-ci nourrit un rituel mémoriel dont elle se fait la passeuse. À la fois récit et protocole de performance, Mes Chair.es donne à sentir comment la brièveté d’un instant peut ouvrir l’espace d’un temps potentiellement éternel où la transmission des gestes promet la permanence de formes de vies perdues.



crédits photo: Camille Leherpeur

Transat’


Transat’ est une revue de poésie transatlantique. Nous y publions des textes en anglais et en français : poèmes, traductions et textes critiques voyagent par elle d’un continent à l’autre, comme la radio ou les câbles sous-marins, pour entretenir, au creux de la conversation mondialisée, le canal poétique des échanges entre les deux aires linguistiques et culturelles.

La revue paraît deux fois par an, à la fin du printemps et au début de l’hiver. Chaque année, deux éditeur.ices invité.es animent la conversation.

Transat’ veut créer de la communauté : en envoyant deux petits colis par an à ses abonnés.es; en organisant des événements partout où elle se déplace ; et en déposant les numéros de la revue, au gré de nos allers-retours, dans des librairies des deux côtés de l’océan.

Équipe
Rédacteur en chef: Léon Pradeau
Éditeur.ices invité.es (2024): Clara Nizard et Tancrède Rivière
Design: Camille Boisaubert

Vous pouvez dès maintenant nous soutenir en vous abonnant pour un an, soit deux numéros.

Ou même, en souscrivant un abonnement de soutien (1 an /deux numéros). Pour exprimer notre gratitude, nous accompagnerons les numéros de la revue de petites attentions, comme un marque-page ou une planche d’autocollants aux couleurs de la revue.



Transat’ is a journal of... transatlantic poetry. we publish texts in Englis and French. Poems, translations, and essays travel from one continent to the other: a globalized conversation, on a bridge of linguistic and cultural exchanges.

The journal comes out twice a year, in late spring and early winter. Each year, two guests editors guide the conversation. Transat’ is about creating community: by sending two small packages a year to our subscribers; organizing events wherever we go; and ropping off issues of the journal as we travel back and forth, in bookstores on both sides of the ocean.

Crew
Editor in chief: Léon Pradeau
Guest editors (2024): Clara Nizard et Tancrède Rivière
Design: Camille Boisaubert

You can support our project by subscribing for one year (two issues).

Or even better, by taking out a support subscription (1 year / two issues). To express our gratitude, we will accompany the issues of Transat’ with little goodies, such as a bookmark or a sheet of stickers.


Tancarville

La poésie ou les tâches ménagères

de Tancrède Rivière.
18 x 11 cm, 136 pages,
300 exemplaires.
Editions les murmurations, 2023.

Tancarville s’érige en assemblant trois corpus : un traité en vers sur le domestique structure un étendoir où est suspendu un recueil de poèmes, l’ensemble étant soutenu par un commentaire du « Carnet du bois de pins » de Francis Ponge.



crédits photo: Camille Leherpeur