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Past Time Paradise


de Frédéric Khodja (peinture)
et Jacques Sicard (prose).
20 x 14.8cm, 60 pages,
200 exemplaires.
Editions les murmurations, 2025.

Past Time Paradise est le dialogue entre peinture et cinéma tissé par Frédéric Khodja, artiste plasticien, et Jacques Sicard, écrivain et critique de cinéma. En septembre 2021, le premier propose d’étranges figures à l’encre colorée, sortes d’autoportraits traités comme des personnages fétiches ; le second répond par un texte à la fois descriptif et évocateur.

« Ut pictura cinema – Comme la peinture, le cinéma. Oui, si l’on précise que comparer n’est pas équivaloir. Qu’à la différence de la peinture, dont elle fut l’électif média, le cinéma est né sans dieu. Et que contrairement au caractère explosif du pigment, l’achromie native du photogramme manifeste une lassitude toute de retrait. » J.S.



“Toute la détresse des figures peintes réparée par l’emprise du jeu des couleurs, par la gaieté de leurs superpositions, de leurs amalgames et anagrammes.”
extrait de la recension Past Time Paradise, de Frédéric Khodja et Jacques Sicard
 par Christophe Stolowicki pour Sitaudis


Photo: Philippine Brulé et Camille Leherpeur (avec un objectif tilt-shift 45mm)

Comme vous précédemment


d’Emmanuelle Becquemin.
21 x 10cm, 12 pages,
100 exemplaires.
Editions les murmurations, 2025.

Comme vous précédemment est une lettre-fiction d’Emmanuelle Becquemin, écrite en juin 2024 aux refuges de Fontanalbe et des Merveilles, dans le Parc National du Mercantour. Elle évoque un rituel - en écho aux hommes et femmes de la proto-histoire qui venaient honorer l’eau et le taureau, au moment de l’agriculture naissante.




Photo: Philippine Brulé et Camille Leherpeur (avec un objectif tilt-shift 45mm)

Sentinelle


d’Emmanuelle Becquemin.
A5, 8 pages,
100 exemplaires.
Editions les murmurations, 2025.

Sentinelle est une lettre-fiction d’Emmanuelle Becquemin, écrite en avril 2024 dans la cabane G.Duclos, lors d’un laboratoire chorégraphique dans le Parc naturel régional du Pilat. Elle s’attache à décrire des gestes qui réactivent, dans des espaces mortifères, une vie végétale anesthésiée par les puissances technologiques.




Photo: Philippine Brulé et Camille Leherpeur (avec un objectif tilt-shift 45mm)

Transat’ 2


avec Will Mountain Cox, Ken Taylor, Rowan Tate, Sharon Olds, Emma Roustand, Jenkin Benson, Mozziconacci Robert-Teyssier, Tancrède Rivière, Lénaïg Cariou, Christopher Alexander, Judith Goldman, Rita Omaya, Rina Kenović, Antoine Hummel, Owen Brakspear, Stephen Williams.
Rédacteur en chef: Léon Pradeau
Editeur·rices invité·es: Clara Nizard, Tancrède Rivière
18 x 13 cm, 80 pages,
200 exemplaires.
Editions les murmurations, 2024.

“Each Transat’ issue is built organically, with solicitations from all three editors, and with submissions we receive—but without predetermined expectations or themes. It’s a confrontation of subjectivities—what the current team feels like throwing in the correspondence—and surprises—what the community feels like sharing with us. We do however work for each issue to bring out a new understanding of our transatlantic conversations. Preparing this one, we couldn’t help but notice: 1°) a recurring interest in the sequence form; 2°) a tickling relationship with riddles.

[...]

In the inaugural issue, we noted the volume’s interest in “possible poetics:” the tension and release of poetic utterances. With the sequence form, the poem is adjusted into constellation-repetition, seeming to glide from a matter of possibility to an ethos of practice. Each poem a contracting unit, each sequence a longer articulated gesture. Relational, durational, and iterable: a poetry that becomes a grammar, perhaps.

Surfacing alongside the sequence-form—and in some of these poems, accomplicing with it—is a curious predilection for riddles. To us, a thrilling counterpoint to the textures of ease and suppleness we discussed in our previous édito. Here, rather than a kind of constitutive decontraction, it is rather through encryption or mystery that several texts proceed. Our contemporary predilections for roteness and repeatability are experimented in a hermetic mode, still capable of producing dizzying linguistic logics.”

(extrait de l’édito de Transat’ 2)


Vous pouvez également vous abonner pour recevoir les deux prochains numéros.

“Le collectif est l’horizon de la revue : Transat’ est avant tout une matrice de rencontres.”
extrait de l’entretien  La revue Transat' : "À son échelle modeste, Transat’ existe pour rappeler que toute langue, toute culture, est poreuse" de Johan Faerber avec Léon Pradeau et Camille Boisaubert pour Collatéral



Femme agreste


de Sixtine Dubly.
14,8 x 10,5 cm, 56 pages,
300 exemplaires.
Editions les murmurations, 2024.


Femme agreste
chemine dans un jardin possible, un refuge où le dialogue Humain-Flore peut reprendre. Ces premiers échanges sont parfois médiés par les outils de jardin, puis le corps entre seul en résonance avec le végétal, la terre et les éléments météorologiques. L'écriture poétique de Sixtine Dubly garde trace de ces relations, des sensations et des émotions qu'elles suscitent.
Les poèmes ouvrent sur un regard théorique sur le concept d'agreste, Agreste, antique et futur, et sur une exploration plastique en céramique des outils comme corps intermédiaire.


Le leporello, imprimé en risographie par atelier Quintal, présente les céramiques de Sixtine Dubly photographiées par Dimitri Djuric.
Photo: Camille Leherpeur (avec un objectif tilt-shift 45mm)
Fond: peinture d’Adrien Billard