vaisseau instantané / instant shipping
de Léon Pradeau.
14,8 x 10,5 cm, 58 pages,
300 exemplaires.
Editions les murmurations, 2024.
vaisseau instantané / instant shipping contient des paquets Amazon, un vaisseau spatial, de vieilles cartes, et deux séquences symétriques de poèmes. C'est un objet expérimental qui baigne dans l'économie mondialisée des corps et de l'écriture, lisible comme un voyage, mais aussi comme une critique de ce voyage. Parmi les pages où les bruits du vaisseau et les interférences capitalistes font à la fois pollution et musique, on aboutit au cœur du livre et du voyage : un rapport renouvelé à l'attachement et à la distance.
“Sur une soixantaine de pages, Léon Pradeau nous entraîne dans un voyage à la fois littéral et symbolique qui interroge notre rapport à un monde
qui bat au rythme de la consommation. L’écriture y apparaît comme un des rares points d’ancrage, car étonnamment plus tangible, plus matérielle que le reste. Le livre, construit en miroir et pouvant se lire des deux côtés, est un objet qu’on manipule, qu’on retourne, qu’on s’approprie.”
extrait de l’article
Léon Pradeau : Quand la machine invite au voyage de Maud Bougerol pour Zone Critique
“Loin du reflet parfait proposé par l’ordinateur, ce sont ici deux personnes qui parlent et qui, ce faisant, confirment leurs existences l’une pour l’autre, comme deux images fixes, la sortie d’une solitude.”
extrait de l’article Léon Pradeau : Heureusement que je suis là de Louise de Bastier pour Diacritik
“On se sent pris dans le combat très actuel entre une parole privée et la masse d’énoncés déjà constitués. Mais au centre du système se trouve le vide, et les énoncés que nous recevons ressemblent à des colis sans rien à l’intérieur.”
extrait de l’article Le moelleux instantané de Cyrille Martinez pour En attendant Nadeau